Université de l'Aventure

Chers Lecteurs,

Afin de vous fournir une idée plus précise du contenu de l'ouvrage, voici la table des matières, regroupant une dizaine de chapitres, chacun relatant les expériences et sentiments vécus dans un des 10 endroits dans lesquels j'ai eu l'occasion de séjourner pour une période plus ou moins longue, durant mon cursus universitaire...suivi d'un extrait de chacun de ces chapitres...

Bonne lecture !

Vincent Nihoul

  




Table des matières

Introduction

1. Prologue: Un été à Pékin

2. Bruxelles: Candidatures en sciences commerciales

3. Shanghai: Vers un moderne orient mystérieux

4. Perpignan: Tremplin pour le nouveau monde

5. Mississippi: Découverte de la patrie des oncles Sam et Tom

6. Floride: Entre second et troisième cycle

7. Thaïlande: Voyages de fin d'études ?

8. Ohio: Centre des attentions politiques

9. Israël et Palestine: A la ferme et dans Tsahal

10. Armée Belge: Rencontre avec la nation

Conclusion


Extraits par chapitre

1. Prologue

"Elève moyen, plutôt fondu dans la masse de ceux fréquentant un athénée, presque ajourné pour cause d'échec dans mon option principale en dernière année d'études secondaires, j'ai bénéficié d'une mesure de faveur, liée à une moyenne générale très satisfaisante, qui m'a permit d'obtenir un CESS (Bac) général au dit "âge normal", l'année de mes 18 ans. La remise des diplômes a eu lieu à Namur, dans la cantine de mon école, le 30 juin 1998. Le surlendemain, 2 juillet, je m'envolais seul pour Pékin.

Cela faisait déjà deux ans que j'essayais d'apprendre le Chinois mandarin, tant bien que mal, en cours du soir aux facultés de Namur, au sein d'un groupe d'élèves dont la moyenne d'âge dépassait largement les 45 ans. Mon désir d'apprendre le Mandarin ne venait pas de ce début de passion presque religieuse, révélée un jour par une petite voix intérieure, que certains sinophiles clament parfois avoir vécu. Il venait du fait que j'avais senti, à l'âge de 16 ans, que..."
 

2. Bruxelles


"Pendant la période d'enseignement secondaire général, j'étais nettement plus attiré par certains domaines d'études que d'autres. Cela peut paraître parfaitement logique, mais ce n'est pas nécessairement un fait universel. En effet, une partie des étudiants fraîchement diplômés du secondaire n'ont pas découvert d'options qui les emballent vraiment, et sont encore peu conscients des orientations vers lesquelles ils devraient se diriger. Ce manque d'intérêt pour un ou plusieurs domaines d'études peut mener à des échecs cinglants dés le début du cursus universitaire, et démoraliser les étudiants de façon durable, voir définitive.

En ce qui me concerne, le secteur qui m'attirait le plus était celui des sciences humaines. En effet, j'avais pu remarquer que je n'étais malheureusement pas fondamentalement attiré (ni brillant d'ailleurs...) dans les cours de sciences exactes. C'est un fait regrettable..."

3. Shanghai


"... Mon arrivée se fit sous une pluie continue. Le nouvel aéroport contruit dans la nouvelle zone de développement économique de Pudong n'était pas encore équipé de la navette rapide atteignant les 420 km/h qui relierait bientôt en moins de dix minutes l'aéroport au centre de la ville. Je pris donc un taxi qui me fit passer les premières heures de mon retour en extrême orient derrière des vitres embuées, perdu dans le trafic routier intense de la métropole chinoise...

... Mon logement était situé dans l'immeuble dans lequel habitaient les étrangers. Je me faisais donc une joie de peut-être rencontrer très vite des tonnes d'occidentaux, d'autres francophones et pourquoi pas quelques Belges ? Une fois installé dans ma chambre de 15 mètres carrés au mobilier en bois vieillot et mal isolée, mais offrant néanmoins une jolie vue du campus, je commençais donc à arpenter les différents étages pour retrouver quelqu'un qui me ressemblait."
 

4. Perpignan


"... Hésitant entre Chambéry et Perpignan, qui étaient situées dans des régions que j'estimais être les plus dépaysantes pour moi, je choisi finalement Perpignan, suite à la lecture d'un article paru dans le journal Le Monde...

...J'envoyais le confirmation de mon désir d'inscription au service de la scolarité de l'université à la fin d'un mois de septembre très mouvementé en actualité. En effet, depuis quelques semaines, des cendres continuaient de se consumer dans le sud de Manhattan, et comme le monde entier, j'avais les yeux rivés sur les décisions de politique étrangère qu'allait mener le gouvernement de la locomotive de l'occident...

... La cohabitation avec ma colocataire se profilait extrêmement bien. Dommage que je ne vécu qu'une dizaine de semaines avec elle, et à Perpignan. En effet, dix semaines fut le temps qu'il me fallut pour m'insérer dans le département des Sciences Economiques de l'université, me faire connaitre, et obtenir ce que je voulais."

5. Mississippi

"Le 4 janvier 2002, je décollai pour découvrir une nouvelle contrée. Mon arrivée tant rêvée dans le plus connu des pays du Nouveau Monde, Etat innovateur, moderne, organisé, à la pointe du progrès, et bénéficiant d'un succès presqu'initerrompu en matière de développement économique et humain depuis la création de ses premiers villages il y a quatre siècles, certes obligeant parfois les vrais autochtones à déplacer leurs tipis, fut relativement cocasse.

D'abord, je me dirigeais sans trop le savoir vers l'Etat réputé le plus arriéré et pauvre des Etats-Unis. Ce n'est pas là-bas que j'allais voir de gigantesques gratte-ciels...

...Arrivé à la gare d'Hattiesburg, je fis connaissance avec des gens habillés comme au 19ème siècle. Deux jeunes filles de la communauté pentecôtale, une église protestante originale de par son refus partiel du progrès technologique, accoutrées en fermières comme dans la série télévisée La petite maison dans la prairie attendaient tranquillement le bus..."

6. Floride

"Une colonie d'étudiants étrangers venus d'Europe, du Japon, de Corée, du Mexique et du Canada, constituaient l'ensemble du contingent. Rares étaient ceux qui avaient du mal à s'exprimer en Anglais. Leurs carences linguistiques n'étaient pas toujours un handicap, au vu du niveau de certains professeurs...

En effet, un doctorant chinois fut, durant cette période, mon professeur de mathématique financière. Heureusement que son cours était détaillé dans un livre, ce qui permettait aux étudiants de comprendre un peu son contenu, car ses connaissances très probables en algèbre étaient malheureusement éclipsées par son manque de cohésion verbale. Dans un autre registre, il lui arrivait d'attribuer des points aux élèves qui recopiaient correctement l'énoncé d'une équation, durant une interrogation.

...De par son climat ensoleillé tout au long de l'année, la Floride était l'endroit parfait pour le développement d'industries peu communes. La recherche spatiale en était une... 

...Contempler le décollage d'une fusée à Cap Canaveral était exceptionnel car finalement assez rare. Pour avoir cette chance, il nous fallut nous y prendre à trois reprises."

7. Thaïlande

"Qu'est ce qui crée l'envie de découvrir une nouvelle contrée, inconnue et exotique? Un reportage vu à la télévision, un article lu dans un magazine, un ami y ayant séjourné avec plaisir, une attirance parfois inexplicable pour une culture étrangère, l'appel d'une nature magnifique et peut-être maléfique, et sans doute un film exacerbant les sentiments romancés d'une jeunesse occidentale à la recherche d'un paradis perdu et inviolé. Je dois continuer à admettre qu'avec le recul, mon envie d'aller visiter la Thaîlande naquit quand je visionnai le film de Danny Boyle, La Plage, qui mettait en scène des jeunes babas, pas toujours cool, à la recherche d'une terre de paix, un jardin d'Eden isolé d'une civilisation matérialiste, compétitive, et parfois trompeuse dans sa définition de l'épicurisme...

...Pendant le traversée, le vent chaud fut intensément violent. Les vagues grossisaient à mesure que nous nous éloignions du port. Puis, ce fut l'entrée dans la fameuse Maya bay qui se révéla difficile. Une forte houle se présentait comme un ultime péage naturel pour celui qui voulait y pénétrer. Il fallait naviguer via l'étroite brèche d'une cinquantaine de mètres, qui représentait l'ouverture de la baie sur le monde extérieur."

8. Ohio

"...Les premiers jours furent particulièrement difficiles. J'avais certes quelques moments de doute à chaque fois que j'arrivais quelque part, et un peu l'envie de rentrer chez moi. Cette fois-ci, je ne me faisais pas à l'endroit, peu attrayant comparé à ceux découverts précédemment. Peu d'étrangers, autres que de brillants informaticiens chinois et indiens, venaient y étudier. Je n'étais plus pris en charge, n'étant plus un étudiant en échange. Je devais me débrouiller pour tout. Le premier mois, je pensais sérieusement à rentrer chez moi, estimant que je vivais peut-être le séjour de trop..."

9. Israël et Palestine


"...Israël est un pays occidental. Le niveau et le coût de la vie y étaient relativement proches du nôtre. Y passer quelques semaines, notamment à des fins touristiques, nécessitait donc un budget relativement élevé, dont je ne disposais pas. En d'autres termes, j'avais réuni assez de fonds pour pouvoir me payer un billet d'avion (400 euros) et une quinzaine de jours de tourisme sur place. Pour y rester durant une plus longue pariode, il me fallait donc chercher un moyen de diminuer certains coûts. Je choisis de me porter volontaire pour une mission dans le secteur primaire. Je partis pour travailler dans un kibboutz, à une vingtaine de kilomètres au nord de Gaza...

...Je n'étais pas juif. Je n'étais pas non plus arabe. Je n'étais donc pas prédisposé à sacraliser l'armée israélienne, ni à la pourfendre. Par contre, je voulus très volontiers aller y faire un tour, et me créer une opinion propre, qui serait basée sur un vécu. Comment peut-on servir dans l'armée d'un pays, en guerre de surcroît, dont on n'est pas citoyen? Le programme Sar-El...

...Je sors du magasin et me dirige vers l'Eglise de la Nativité. Au coin de la rue, je croise cinq jeunes filles arabes non voilées, des chrétiennes, très brunes, 18 ans tout au plus, superbement charmantes. Elle me sourient toutes jusqu'aux oreilles, et marquent un temps d'arrêt, pour me regarder de haut en bas. Je les salue. Elles me répondent...( )...je me balade dans l'eglise. Il y a un policier palestinien, vêtu de bleu, portant un bérêt...( )...sa présence ne m'apaise pas. Et je vais lui dire. Peut-être que je devrais m'abstenir..."

10. Armée Belge

"Qui a dit que l'expérience militaire était devenue inutile? Si c'est un progressiste, habituellement désireux de faire tomber les barrières entre classes socio-économiques, je dirais qu'il a eu tord d'avoir réussi à faire supprimer le service et surtout la période d'instruction militaire. En effet, dans mon unité, les gars venaient des quatres coins de Belgique...

...Il y en avait toujurs qui avaient du mal à suivre la cadence et le rythme des pas, et à tendre les bras au bon moment. Certains confondaient leur gauche de leur droite bien sur. C'était hilarant au départ. Ce le fut nettement moins quand nous découvrîmes les punitions collectives...

...Au cours d'un exercice, mon voisin sur la ligne de tir eu le malheur de pointer par mégarde son arme chargée, chambrée (la balle introduite dans le canon), la sûreté levée, à 20 centimètres de mon crâne. Après une remontrance qui a presque effacé le bruit des tirs d'armes automatique environnantes, l'adjudant me suggéra de briser le nez de mon collègue fautif !...

...Nous apprenions à ne jamais nous coller à un mur (ils étaient facile à piéger), et à avancer en moyenne de mille mètres par heure. Ceci opéré de nuit, avec des instructeurs qui nous harcelaient, en balançant des fumées éclairantes, et nous éliminaient de la zone de combat quand ils nous jugeaient morts. Alors, nous jouions à cache-cache dans un labyrinthe de ruines. Nous rampions dans des tunnels de taules en entendant les bruits des explosions se rapprocher, la respiration parfois forte, le coeur battant, l'index collé sur la détente, le front dégoulinant de transpiration venant de la pression exercée par le casque. L'hyper pied ! Un vrai jeu de guerre relativement réaliste, dépourvu de musique, de drapeau, d'émotion, et d'héroïsme qui nous rappelait notre enfance insouciante et innocente, dont nous n'avions peut-être pas voulu nous détacher."



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